Portraits Louis
Les histoires de nos collaborateurs qui ont la moto dans la peau.
Vous avez la #BIKERATHEART ? Nous aussi, chez Louis ! Nous y avons trouvĂ© le travail de nos rĂȘves : nous vivons ici notre passion sans compromis en travaillant au quotidien pour vous. Parfois, nous faisons mĂȘme preuve d'un peu trop de zĂšle ;-)
"Faire de ma passion mon métier."
"Le coup de foudre au premier regard : GĂNIAL, c'est ici que moi aussi je veux travailler ! "
Travail de rĂȘve
J'ai fait de ma passion mon mĂ©tier et j'ai trouvĂ© le travail de mes rĂȘves !
Ma passion pour les deux-roues motorisés s'est révélée lorsque j'avais 15 ans. Une fois mon permis motocyclette en poche, c'est le chemin vers l'indépendance qui s'ouvrait à moi. Je pouvais me déplacer seule entre mon village et la ville et ce fut un immense plaisir ! AprÚs ma motocyclette, il y a eu mon scooter adoré, puis ma toute premiÚre 125. Jusqu'à ce que je puisse passer mon "vrai" permis moto, mes "potes" m'ont toujours laissé venir avec eux en tant que passagÚre. Ce qui, à l'époque, était toujours mieux que rien ;-)
"Au village", on achetait encore les vĂȘtements chez le vendeur de motos local. J'ai rencontrĂ© Louis pour la premiĂšre fois lorsque j'ai emmĂ©nagĂ© en ville. Ce fut le coup de foudre au premier regard. Lorsque je suis entrĂ©e pour la premiĂšre fois dans le magasin, aprĂšs avoir fait mes achats puis quittĂ© la filiale, une certitude s'est emparĂ©e de moi : GĂNIAL, c'est ici que moi aussi je veux travailler ! En 2009, j'ai pu faire de mon loisir mon mĂ©tier. AprĂšs 10 annĂ©es passĂ©es Ă diriger la filiale, je peux dĂ©sormais Ă©galement transmettre mon expĂ©rience et ma passion pour mon loisir et mon mĂ©tier Ă mes collĂšgues. Aider les gens, leur apprendre quelque chose, voici ce qui m'a toujours plu en tant que directrice de filiale et je savais que mon emploi en tant que "formatrice au sein de l'AcadĂ©mie Louis" Ă©tait ma vocation !
Mes loisirs s'articulent bien sûr également toujours autour de la moto. à l'heure actuelle, je conduis une MT 09. Il s'agit de ma moto pour les trajets sur route et pour partir à l'aventure. Ma moto chopper (une Suzuki Intruder 1400 VS), je l'ai remplacée par une GSX R 750. C'est désormais avec elle que je fais mes tours sur les circuits !
Photo : ©Patricia
« Ce qu'il y a de super, c'est que je peux malgré tout continuer à me consacrer tous les jours au sujet qui m'intéresse le plus : la moto. »
« Faire de son loisir son métier »
Je suis Björn et cela fait 20 ans que je travaille dans le service publicité de Louis.
J'ai la moto dans la peau et j'en conduis une depuis mon 18e anniversaire.
Outre la moto, j'ai maintenant Ă©galement ma femme, mes deux enfants et mon chien dans la peau. C'est pourquoi le temps que je passe en selle est pour moi un moment particulier que je savoure. Ce qu'il y a de super, c'est que je peux malgrĂ© tout continuer Ă me consacrer tous les jours Ă la moto. On ne peut donc pas vraiment qualifier cette activitĂ© de « travail ». Je dirais que j'ai transformĂ© mon loisir en mon mĂ©tier. Chaque annĂ©e, mon moment Ă moi, le plus marquant avec ma moto, c'est une excursion que j'entreprends avec des amis de longue date dans une superbe rĂ©gion d'Europe propice Ă la pratique de la moto. Nous avons dĂ©jĂ parcouru l'Ăcosse, la plupart des pays alpins, les PyrĂ©nĂ©es, la NorvĂšge, le Danemark ainsi que quelques autres rĂ©gions. Je suis trĂšs heureux que ma famille l'accepte.
Mon CV moto : J'ai commencĂ© avec une EN 500 de 34 ch. Sur le papier, cela ne paraĂźt pas terrible. Mais en rĂ©alitĂ©, Ă l'Ă©poque, cette moto m'a procurĂ© beaucoup de plaisir. Puis j'ai eu une XJR1300. Excellente moto. Elle n'a fini par rendre l'Ăąme dĂ©finitivement qu'aprĂšs deux accidents. Suivie par une Harley Wide Glide. Impossible de ne pas me l'offrir, car c'Ă©tait un rĂȘve d'enfant. Mais Ă la conduite, elle Ă©tait vraiment diffĂ©rente de ce que je m'Ă©tais imaginĂ©, alors je l'ai vendue. Pendant quelques annĂ©es, il a fallu que je me rattrape sur la dynamique de conduite avec une Triumph Speed Triple. Actuellement, je fais partie du groupe des conducteurs de BMW GS1200. Cela m'aurait Ă©tĂ© impensable auparavant. Mais pour les trajets que je fais, cette moto est une source de plaisir immense.
Photo : ©Björn
« D'une certaine maniÚre, il était inévitable que j'atterrisse chez Louis à Kiel »
Petrolhead / Motorhead
C'est avec ma premiĂšre motocyclette (une Puch Maxi S), avec laquelle je me rendais au travail la nuit, sous la neige et sous la pluie, que tout a commencĂ©. C'est elle qui a plantĂ© les premiĂšres graines de ma passion pour les deux-roues dans mon cerveau. Plus tard, j'ai passĂ© en secret mon permis moto. Une fois l'examen rĂ©ussi, je n'ai pu m'empĂȘcher de laisser exploser ma joie dans mon casque. Ătrangement, ma mĂšre n'a pas fait preuve du mĂȘme enthousiasme.
epuis, le sujet des deux-roues ne me quitte plus. Qu'il s'agisse de parcourir des routes de campagne, des terrains boueux, des circuits sinueux, de partir Ă l'aventure dans des coins sauvages ou encore de rĂ©aliser des transformations de tous types. Tous les sujets autour de la moto m'intĂ©ressent et je ne suis jamais le dernier lorsqu'il s'agit de tout essayer. De l'enduro au Portugal ou en Roumanie, des rencontres entre amis motards, des virĂ©es en NorvĂšge en hiver ou encore plusieurs courses dans le port de pĂȘche de Bremerhaven : j'Ă©tais prĂ©sent. Presque toutes mes vacances ont Ă©tĂ© entreprises Ă moto. Cela a toujours Ă©tĂ© une Ă©vidence. Et j'ai dĂ©jĂ pu rĂ©aliser l'un des grands rĂȘves de ma vie : en 2015, je suis parti en Australie pendant plusieurs mois avec ma BMW F 800 GS. Je n'ai jamais pu m'empĂȘcher de toujours apporter des modifications Ă mon Ă©quipement et Ă mes vĂȘtements... Et bien sĂ»r aussi Ă mes motos. Je ne suis certes pas un bricoleur qualifiĂ© mais au fil des annĂ©es, j'ai acquis des connaissances en autodidacte. L'AcadĂ©mie Louis m'a aussi beaucoup aidĂ©. Puis d'une moto, je suis passĂ© Ă la suivante. J'ai actuellement en stock : une Honda Hawk NT 650 GT (mon plus vieil amour depuis 1991), une KTM 1290 Super Duke R Ă©dition spĂ©ciale (mon nouvel amour), une Suzuki DRZ 400 S (pour les voyages), une Suzuki DRZ 400 E (pour le tout-terrain) et une ZuÌndapp ZD 10 (reçue en hĂ©ritage).
D'une certaine maniĂšre, il Ă©tait inĂ©vitable que j'atterrisse chez Louis Ă Kiel. C'est ainsi que j'ai pu faire de mon loisir mon mĂ©tier. Et ce, depuis 1998 dĂ©jĂ . Que le temps passe vite ! Mon travail est et a toujours Ă©tĂ© intĂ©ressant et passionnant. De nouvelles innovations sont continuellement lancĂ©es sur le marchĂ©. Le gros catalogue a Ă©tĂ© remplacĂ© par la version Internet, plus actuelle et plus rapide. Les systĂšmes de communication modernes pour le conducteur et les systĂšmes Ă©lectroniques rapides sur la moto et intĂ©grĂ©s Ă l'intĂ©rieur de celle-ci constituent dĂ©sormais la nouvelle norme. Et il est probable que bientĂŽt, il sera possible de commander toute la moto via le smartphone. La BMW autonome existe dĂ©jĂ . Et pour moi, en tant que collaborateur, cela signifie que je dois toujours ĂȘtre Ă la page. GrĂące aux clients, hommes et femmes, le travail n'est jamais ennuyeux. Nous rencontrons encore et toujours une grande diversitĂ© de personnalitĂ©s. Les temps oĂč des motards classiques en jean se baladaient partout dans la nature sont rĂ©volus. DĂ©sormais, nous rencontrons tous les genres de clients : des scootĂ©ristes aux conducteurs de Goldwing Ă l'Ă©quipement complet en passant par les adeptes de la course, des dĂ©butants aux vieux briscards. De nos jours, il n'est plus rare de voir des membres de la gent fĂ©minine tenir en main un guidon. Pendant longtemps, les jeunes trouvaient la moto inintĂ©ressante. DĂ©sormais, la tendance fait son grand retour et je vois de nombreux jeunes traĂźner dans nos magasins avec un casque Ă la main. Et avec l'arrivĂ©e des motos Ă©lectriques, la pratique restera certainement aussi passionnante que diversifiĂ©e Ă l'avenir.
Photo : ©Hinrich ©Kirsten TÀuber ©Helen Lloyd
"Quoi de plus logique que d'intégrer cette équipe si cool qui travaillait dans mon magasin préféré ?"
Ils ne m'ont plus lùché
à l'ùge de 16 ans, j'ai enfin pu quitter les bus scolaires de campagne bondés et prendre mon indépendance de "taxi maman" grùce à ma Yamaha DT50. Le CV de mes deux-roues comporte les modÚles suivants : Virago 535, VX800, CBR600, XVZ13T (la "Yamaha Goldwing" avec moteur V-Max !), F650, puis, enfin, la 990 Adventure. Sans oublier mon petit scooter pour les virées en ville. D'une maniÚre ou d'une autre, j'ai toujours eu un deux-roues motorisé à portée de main, et je n'ai donc jamais eu besoin de voiture.
Dans la ville oĂč je vivais pendant mes Ă©tudes se trouvait prĂšs de chez moi le petit magasin d'une chaĂźne qui n'existe plus. Puis un ami m'a demandĂ© si je souhaitais l'accompagner Ă la fĂȘte d'inauguration du nouveau magasin du coin. "Louis" Ă©tait une de ces chaĂźnes selon lui, et nous souhaitions voir ce qui y Ă©tait proposĂ©. Le magasin Ă©tait plus grand (dĂ©sormais, il s'agit de l'un des plus petits magasins Louis), la bonne humeur y rĂ©gnait, le personnel n'avait jamais de difficultĂ© Ă rĂ©pondre Ă nos questions et la vaste gamme d'articles proposĂ©s nous a bluffĂ©s. Plus tard, ce magasin est devenu notre lieu de rencontre favori.
Peu de temps aprÚs, il m'a fallu trouver un travail régulier pour arrondir les fins de mois pendant les vacances semestrielles. Nous étions alors en 1997, et quoi de plus logique que d'intégrer cette équipe si cool qui travaillait dans mon magasin préféré ? C'était le temps de l'insouciance et, pendant ma semaine d'essai, le mercredi, mon chef m'a demandé si j'avais déjà des projets pour la semaine suivante. "Je continue ?" - "Bien sûr, si c'est ce que tu veux !" Une hiérarchie horizontale et des décisions rapides !
D'un an, nous sommes passĂ©s Ă vingt. Louis ne m'a tout simplement plus lĂąchĂ©. J'avais une furieuse envie de voyager, que j'ai Ă©galement pu assouvir. J'ai travaillĂ© dans un nombre incalculable de filiales et j'ai ainsi pu apprendre les disparitĂ©s entre les rĂ©gions, autour de cette passion qui rĂ©sonne pourtant de la mĂȘme maniĂšre dans le coeur de tous les motards. Depuis, j'ai Ă©tĂ© de la plupart des inaugurations. Et avec mes conseils de bricoleur, je peux rĂ©soudre la plupart des dĂ©fis qui me sont rĂ©guliĂšrement prĂ©sentĂ©s. Contrairement Ă n'importe quelle autre filiale de discounters lambda, chaque magasin Louis est unique !
Comme depuis toujours, la moto joue un grand rĂŽle dans ma vie, mĂȘme pendant mes loisirs. Et au moins depuis que ma femme fait partie de l'aventure, je m'y connais Ă©galement en matiĂšre de transport de bagages. DĂ©sormais, nous avons notre propre maniĂšre d'allier moto et rando : nous nous enfonçons le plus loin possible avec notre enduro sur les chemins officiels et Ă partir de lĂ , nous poursuivons Ă pied.
Photo : ©Peter
« La moto est pour moi synonyme de liberté. Je suis si concentrée que toutes mes autres préoccupations n'ont plus aucune importance. »
Une passion qui rapproche
Bonjour, je m'appelle Sabine.
La moto est pour moi synonyme de liberté. Parcourir les routes de campagnes, sentir le vent sur mon visage, aucune tÎle autour de moi, pas de ceinture de sécurité, seulement moi et ma moto, comme en apesanteur. Je suis si concentrée que toutes mes autres préoccupations n'ont plus aucune importance.
Toute ma vie, j'ai eu #MOTORRADIMHERZEN (autrement dit, la moto dans la peau) car ma mÚre et mon pÚre roulaient également à moto. à 14 ans, j'ai passé mon permis motocyclette et avec ma Peugeot Speedfight 2 customisée, j'étais une terreur sur la route.
Lorsque l'insouciance de la jeunesse s'est envolĂ©e, je me suis intĂ©ressĂ©e Ă d'autres sujets pendant de longues annĂ©es. Puis Ă 24 ans, je suis allĂ©e par hasard avec un ami au salon Intermot Ă Cologne. LĂ , une Suzuki GSX-R a conquis mon cĆur. Je me suis assise dessus et je me suis demandĂ© pourquoi donc je n'avais pas passĂ© mon permis moto. Le lendemain, j'ai frappĂ© Ă la porte d'une auto-Ă©cole et je me suis inscrite. Pour commencer, ma premiĂšre moto Ă©tait une Suzuki SV 650. J'ai Ă©tĂ© saisie d'un tel enthousiasme pour ce nouveau loisir que je n'avais plus le temps de faire autre chose. Ă cette pĂ©riode de ma vie, j'Ă©tais insatisfaite sur le plan professionnel et je recherchais un nouveau travail. Je me suis alors demandĂ© ce qu'il se passerait si je faisais de ma passion pour la moto mon mĂ©tier. C'est ainsi que j'ai dĂ©butĂ© en tant que vendeuse chez Louis. DĂ©sormais, je suis responsable de filiale et je suis fiĂšre de mon parcours.
J'ai vite atteint les limites de ma SV 650 que j'ai donc remplacĂ©e par la moto de mes rĂȘves, la GSX-R 750 K9.Pendant 5 ans et 65 000 km, nous sommes restĂ©es insĂ©parables. En vacances, lors de stages de conduite sportive et pendant les week-ends que je ne pouvais passer autrement qu'en parcourant au moins 1 000 km. J'ai rencontrĂ© certains de mes meilleurs amis grĂące Ă la moto et Ă Louis. Une passion qui rapproche. DĂ©sormais, je roule plus tranquillement avec ma Vespa Pk50s avec laquelle Ă©galement je me rends volontiers au travail.
MĂȘme lorsque je n'ai pas le temps de pratiquer mon loisir, je rencontre au travail des gens qui, comme moi, ont la moto dans la peau et Ă qui je peux apporter aide et conseils.
Photo: ©Sabine
« L'ivresse de la vitesse à 30 km/h et la possibilité de scruter l'horizon »
La moto m'accompagnera encore trĂšs, trĂšs longtemps.
Je vais dĂ©cevoir ceux qui pensent que j'ai reçu la passion de la moto dĂšs le berceau : dans ma jeunesse, la moto Ă©tait plutĂŽt un sujet sensible. Les films comme Easy Rider (qui venait de sortir), le film allemand Rocker ou d'autres productions « rebelles » ont façonnĂ© l'image du biker sur sa moto â des types sinistres aux cheveux longs.
Tout a commencé à 12 ans et s'est d'abord limité à la lecture du dernier numéro de MOTORRAD : un ami l'achetait réguliÚrement, nous nous réunissions tous chez lui et dévorions le magazine.
Les premiers essais de conduite ont débuté avec une motocyclette. L'immatriculation, le permis de conduire (qui n'était pas nécessaire à l'époque), la pratique de la conduite, le casque... nous en avions entendu parler, mais personne n'en voulait !
C'était déjà incroyable. L'ivresse de la vitesse à 30 km/h et la possibilité de scruter l'horizon (sans forcer sur les muscles). La mobilité telle qu'on la connaßt aujourd'hui n'existait pas. Il y avait trÚs peu de transports publics locaux, les parents ne vous offraient pas de voiture à votre anniversaire, quant à prendre l'avion... c'était comme aller sur la Lune.
Et puis, un jour, le voisin biker est arrivĂ© avec sa nouvelle Z900. Je l'ai suppliĂ© jusqu'Ă ce qu'il accepte de me laisser monter derriĂšre lui. Cette accĂ©lĂ©ration, ce son... j'en redemandais. D'accord, mon Ăąge ne me le permettait pas encore, mais la ZĂŒndapp KS 50 WC Ă©tait dĂ©jĂ culte Ă l'Ă©poque et, si on n'y regardait pas de trop prĂšs, elle ressemblait Ă une vraie moto. Des excursions dans de nouvelles rĂ©gions, jusqu'Ă la Baltique. Tout Ă coup, on pouvait aller partout et devant la maison des jeunes, on Ă©tait le roi. Nous Ă©tions des demi-dieux, tout le monde voulait monter avec nous, et on faisait volontiers ce plaisir aux filles, notamment.
Ensuite, je suis entrĂ© en apprentissage. J'avais peu d'argent et la voiture Ă©tait la prioritĂ©. Juste aprĂšs l'armĂ©e, la passion de la moto est revenue, j'ai commencĂ© Ă travailler chez Louis. Ce que je pensais ĂȘtre une solution transitoire n'est pas restĂ© sans consĂ©quences. Peu de temps aprĂšs, la premiĂšre vĂ©ritable moto est arrivĂ©e : une Yamaha XS 400. Un rĂȘve, jusqu'Ă ce qu'on remarque qu'elle n'allait pas au-delĂ de 140 km/h. MĂȘme l'arbre Ă cames le plus agressif n'offrait qu'une poussĂ©e rudimentaire. Il fallait quelque chose de plus gros. Une Honda CB 1100 Super Bol d'or rouge avec une selle blanche. Il n'y avait pas mieux, c'Ă©tait le rĂȘve : avec notre regard idĂ©alisĂ© d'aujourd'hui, car le chĂąssis Ă©tait une catastrophe et Ă partir de 160, la moto oscillait. D'autres motos ont suivi, par exemple : une Yamaha XJ 900 ou une FJ 1200. Pendant longtemps, j'ai pu avoir accĂšs Ă la flotte de l'entreprise. Avoir sa propre moto est cependant plus chouette. J'ai ensuite eu une Suzuki GSX 1400, puis une Yamaha XJR 1300. Entre deux, parfois une Harley, puis une Triumph Tiger Explorer et une BMW R nineT, que je pilote encore aujourd'hui. Les petites sorties de l'Ă©poque sur la Baltique sont devenues des excursions rĂ©guliĂšres. Une fois par an, je vais en montagne en Italie avec de nombreux amis de toute l'Allemagne, et pendant une semaine, nous parcourons les routes sans relĂąche. La Route 66, la Garden Route et l'Ă©vĂ©nement annuel Ă MojĂĄcar, en Espagne, juste aprĂšs NoĂ«l et au Nouvel An. J'y fais beaucoup de moto pendant 10 jours, et mĂȘme sur circuit â comment mieux entamer l'annĂ©e ? C'Ă©tait de vrais moments forts qui, aujourd'hui encore, n'ont rien perdu de leur attrait. Aujourd'hui, je fais la navette entre Hambourg et Rosenheim, oĂč j'ai une super route qui arrive juste devant ma porte : j'y roule aussi souvent que possible. La moto m'accompagnera encore trĂšs, trĂšs longtemps.
Photo : ©Nico
« Le V2 de la KTM Superduke 990 a été « un coup de foudre dÚs le premier essai »
Insta: @garagenbierchen
Je me réjouis des projets et des tours à venir.
Ma premiĂšre autonomie motorisĂ©e sur deux roues a dĂ©butĂ© avec une Vespa ET2 Ă l'Ăąge de 16 ans. Je ne voulais absolument pas d'un « scooter de pacotille ». Ă 17 ans, j'ai fait mon premier grand tour avec 300 km par jour, Ă l'Ă©poque avec ma Rieju MRT50 Cross â une sensation de tour du monde Ă 50 km/h.
En 2011, j'ai dĂ©mĂ©nagĂ© pour Hambourg, et avec mon premier salaire, je me suis directement inscrit Ă l'auto-Ă©cole pour passer mon permis moto. J'ai achetĂ© ma premiĂšre moto en 2012. Une Kawasaki ZR7-S, un choix sans Ă©motion â c'Ă©tait juste la moto sur laquelle j'avais appris.
J'ai commencé à faire mes premiÚres transformations et à acquérir de l'expérience en matiÚre de vissage : Autre guidon, flex en acier, arriÚre adapté, autre feu arriÚre, clignotants...
J'ai dĂ©couvert le monde des rassemblements et des festivals de motards ainsi que le camping moto. en 2013, j'ai fait ma premiĂšre grande tournĂ©e avec mon pĂšre et mon frĂšre. J'ai traversĂ© le Palatinat, les Vosges, la ForĂȘt-Noire et fait le tour du lac de Constance.
En 2015, jâachetais une Kawasaki KLR650 de 1987 pour le Baltic Sea Circle. Je lâai conservĂ©e 7 ans au cours desquels elle a Ă©tĂ© entiĂšrement rĂ©visĂ©e par mes soins. J'ai beaucoup appris avec l'aide de Youtube et des forums â y compris l'ouverture du moteur et le remplacement du tendeur de chaĂźne de distribution.
En 2016, jâai eu mon premier accident avec ma ZR7-S â une perte totale. Ă l'hĂŽpital, il Ă©tait dĂ©jĂ clair que je voulais continuer Ă faire de la moto et je me suis mis directement Ă la recherche d'une nouvelle moto. Jâai fini par choisir une KTM Superduke 990 de 2007. Le V2 a Ă©tĂ© "un coup de cĆur dĂšs le premier essai", quelle diffĂ©rence avec le prĂ©cĂ©dent 4 cylindres en ligne. Outre l'aspect visuel, j'ai principalement modifiĂ© la Beast pour la rendre plus maniable et l'adapter Ă ma taille (1,95 m) : ChĂąssis, systĂšme de repos, tableaux d'injection, systĂšme d'Ă©chappement etc.
En 2017 : Je parcourais le BSC (Baltic Sea Circle) avec la KLR, environ 10 000 km Ă travers 8 pays en 16 jours â sans pannes notables. Je me suis dit "Cool, ce que j'ai vissĂ© rĂ©siste aussi Ă une telle charge".
Depuis mai 2018, je travaille chez Louis (Product Owner Webshop) et j'ai associĂ© ma passion Ă mon mĂ©tier. Jâai toujours devant moi la boutique en ligne et nos produits, ce qui m'incite Ă acheter toujours plus d'Ă©quipement.
En 2019 : La Superduke a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour la premiĂšre fois lors dâune longue tournĂ©e de 14 jours en Allemagne. Vers la fin de l'annĂ©e, j'ai fait mes premiĂšres expĂ©riences avec une Suzuki DR250 lors d'un voyage guidĂ© en tout-terrain au Guatemala.
Mon "projet Corona" a Ă©tĂ© inspirĂ© par le Guatemala : une Suzuki DR350. Celle-ci avait Ă©tĂ© retirĂ©e de la circulation pendant 12 ans, elle nâĂ©tait utilisĂ©e que hors route et n'Ă©tait pas en Ă©tat de rouler. Elle a Ă©tĂ© entiĂšrement restaurĂ©e par mes soins.
En 2020, la KLR prenait la direction de l'Ukraine pour une tournée de 4 semaines. En raison de Corona, nous avons dû bifurquer peu avant en direction de la Croatie. Nous sommes allés en Slovénie, en Italie et dans les Alpes.
Les temps forts de 2021 ont été la formation KTM Freeride Offroad de l'ADAC, ainsi que 3 semaines avec la KLR à travers la Hollande, le Benelux, l'Allemagne/la Suisse et les Alpes jusqu'en Italie.
En 2024, une Haojin Hawk II louée a parcouru l'Afrique (Rwanda, Ouganda, Kenya, Tanzanie) au fil de 4 semaines et environ 4500 km empreints de nouvelles impressions, de rencontres humaines et animaliÚres intéressantes et plus d'une réparation improvisée à l'africaine.
La moto restera probablement ma grande passion. Je me réjouis des projets et des tournées à venir.
Photos : ©Florian
« J'ai appris à connaßtre et à apprécier beaucoup de nouveaux amis et de nouvelles cultures »
Insta: sedlak734
SĂ©ries de courses courues :
AMA Arenacross
Australische Nationals
Junioren Weltmeisterschaft
Europameisterschaft
ADAC MX Masters Serie
Ugandan Nationals
Chinese Nationals
Tout a commencé à l'ùge de 5 ans sur une Yamaha PW50 et depuis, personne ne peut me faire descendre de ma moto. Cela fait maintenant plus de 27 ans que je pratique le motocross. Grùce au sport, j'ai eu la possibilité de voyager dans le monde entier. J'ai appris à connaßtre et à apprécier beaucoup de nouveaux amis et de nouvelles cultures.
J'ai participé à des courses professionnelles dans 25 pays et sur 5 continents différents pendant plusieurs années. De plus, en tant qu'entraßneur, j'ai pu coacher de nombreux pilotes et les accompagner dans leur parcours.
2009-2010 Lorsque je concourais dans le championnat AMA Arenacross sur la cĂŽte Est des Ătats-Unis, j'en ai profitĂ© pour faire une tournĂ©e en camping-car le long de la cĂŽte Est.
2013-2014 J'ai pris le départ des Nationaux australiens et j'ai vécu prÚs de Melbourne.
La période 2016-2018, durant laquelle j'ai fait la navette en tant qu'entraßneur de motocross en Afrique de l'Est, a été une expérience particuliÚre pour moi. Voir comment la passion pour la moto s'y est répandue et développée au fil des ans est remarquable et me remplit de joie encore aujourd'hui.
Entre-temps, on peut me voir encore deux fois par semaine sur les circuits de motocross des environs de Hambourg.
Le fait de pouvoir continuer à vivre ma passion en tant qu'acheteur technique dans le domaine du motocross & Offroad chez Louis, sur les circuits et dans mon travail, me rend particuliÚrement heureux. Le motocross n'est pas seulement un hobby pour moi, c'est un style de vie. L'odeur de l'essence de course le matin, la liberté du saut, jusqu'aux soirées dans l'atelier avec mon pÚre ou mes amis, feront toujours partie de ma vie.
Photos : ©Kai ©KRS